Esther Champagne, retraitée, bénévole…
Après une carrière de couturière et d’assistante maternelle, Esther est à la retraite depuis quelques années. Comme pour beaucoup de seniors qui fréquentent le centre social, retraite ne rime pas nécessairement avec inactivité. Esther est inscrite en tant que participante à de nombreux ateliers créatifs du centre social.
« Le lundi après-midi je vais au scrapbooking avec Céline, le jeudi après midi je vais à l’origami avec Colette et le jeudi soir je dépose mon mari au terrain de pétanque et ensuite je vais à l’atelier bois avec Patrick. Dès fois à l’atelier bois, je ne fais rien. Mais j’aime bien parler avec les autres participants. Au centre social, on vient aussi pour la convivialité et pour la gentillesse des animateurs !
En dehors du centre social, je suis inscrite à la poterie dans une association. Je m’occupe également de mes petits enfants. Je suis Mamie Taxi : le midi je vais les chercher pour le repas de midi et je les raccompagne en voiture à leurs écoles respectives.
Et bien sûr, le mercredi après-midi, il faut les accompagner aux activités sportives et culturelles. Qu’est que tu veux ma pauvre amie, il faut bien faire preuve de solidarité familiale ! Et puis, c’est la famille, comment tu veux dire non à la famille ! Et puis, ça ne me dérange pas, moi j’aime bien rendre service. Et, au moins comme ça, je profite de mes petits enfants. Je viens du Nord et là-bas les gens étaient solidaires.
Je suis bénévole le mardi matin, à l’atelier créa : j’aide Astrid, la bénévole responsable de l’atelier créa- perles. Comme c’est un peu compliqué pour Astrid d’être là chaque mardi, je prends en charge l’atelier en son absence. Quand les dames ne veulent pas faire des bijoux en perles, alors on fait autre chose. Ce n’est pas le choix qui manque : du tricot, des meubles miniatures et des vitrines miniatures, de la pâte à sel, des fleurs en nylon, de la couture, etc… J’aurais bien aimé avec un créneau horaire et atelier créatif dont je serais l’animatrice principale, mais il parait qu’il y a tellement d’activités que les locaux du centre social sont presque saturés. Mais bon, je ne désespère pas ! »
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